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Donner : cet acte devenu une ambiguïté sociale / Sous la direction de Bernard Troude / Vol.22 N.2 2024

L’ultime idéal et le triptyque de la motivation sociale : dernier objectif de la conscience ternaire

DOI: 10.17613/12f5m-80g57

Mustapha Guenaou

magma@analisiqualitativa.com

Enseignant-chercheur, chercheur associé CRASC-Oran, chargé du volet scientifique AMEDDIAS (Luxembourg), axes : SASHEC-IA.

 

Abstract

Dans le cadre de nos recherches en socio anthropologie du quotidien, notre interpellation porte sur la conception de la conscience chez l’Homme, qu’il soit une femme ou un homme. Mais, devant la diversité culturelle et de l’interdisciplinarité scientifique, les sciences sociales et humaines s’enrichissent pour faire valoir l’interprétation d’un phénomène socio anthropologique qui n’est que la conscience que nous désignons par la conscience ternaire. Pour cette raison, nous nous intéressons à la question de la conscience ternaire qui regroupe : la conscience individuelle, étroitement liée à une seule personne ; la conscience duelle, rappelant la conscience chez deux personnes (couple, mariés, tandem) ; la conscience plurielle qui n’est que la conscience collective. Sur la base de cette structure, que nous souhaitons présenter, la conscience ternaire vise principalement un dernier objectif pour pouvoir mettre en valeur la vérité, la réalité et l’authenticité. L’ultime idéal ne peut être atteint que sur la base du respect de ses fondements, exprimé par le triptyque de la motivation. Nous parlons de : l’intention, la volonté, l’action.

 

 

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Whisk ferns - Fukami, Gyokuseidō, and Kanga Ishikawa. Seisen Matsuranfu : shokoku bonsai shashin. Mikawa: Gyokuseidō zōhan, 1837.

L’ultime idéal au quotidien

Parlant de la conscience (Renaut, 2006) c’est rappeler la conscience humaine (Ortigues, 2005). Il s’agit, en effet, de l’Homme, qu’il soit une femme ou un homme, responsable de sa conscience. Elle est un objet de la socio anthropologie, voire les sciences sociales et humaines. En un être animé, l’Homme est en mesure de faire valoir sa conscience par le sens de l’organisation socio-psychologique.

Cette thématique entre dans le cadre de nos recherches en socio-anthropologie de l’ultime idéal au quotidien. La question de la conscience nous interpelle afin de pouvoir approfondir nos connaissances (Berkeley, 1920) relatives à la conception de la conscience chez l’Homme (Piche, 2011), qu’il soit une femme ou un homme. Plusieurs travaux traitent le sujet ; mais, l’analyse, l’explication et la définition diffèrent dans sa forme d’ordre scientifique d’une part et d’ordre conjoncturel d’autre part puisque le cas se présente dans le domaine des sciences sociales et humaines, fondé sur la diversité culturelle et de l’interdisciplinarité scientifique. Pour cette raison, nous insistons sur les sciences sociales et humaines qui cherchent à enrichir les connaissances sur la conscience (Dehaene, 2015) et surtout pour faire valoir l’interprétation d’un phénomène, étroitement attaché à la socio-anthropologie. Ce n’est que la conscience (Ortigues, 2005) dont nous parlons et que nous désignons par la conscience ternaire.

Dans l’ordonnance de nos études de terrain et sur la base d’une expérience personnelle, les sciences sociales et humaines insistent sur la question pour parler de la perception de la conscience (Boulanger, 2018), celle qui nous interpelle, aujourd’hui et dans le sujet de cette contribution. D’ailleurs, il nous a été donné de relever, à tout moment de la journée, des marqueurs d’ordre socio-anthropologique. Ces derniers nous rappellent le quotidien de l’être humain : l’Humain, une femme ou un homme, est un objet de recherche observable à l’œil nu et présente des marqueurs que nous observons quotidiennement. Ils portent sur son comportement vis-à-vis d’un phénomène, exprimé en un éventuel témoignage qui vise principalement un éclaircissement dans la vérité dans le sens de pouvoir atteindre la réalité, socio anthropologiquement parlant. Cette vérité se lie à une réalité, observable, critiquable, positivement ou négativement, en parlant de la conscience (Ortigues, 2005) en général. Afin de pouvoir mettre en avant une explication, notre initiative est prise afin de nous intéresser particulièrement à la question de la conscience ternaire qui, pour nous, regroupe trois sous-consciences, avec les marqueurs de distinction, de définition et de différenciation : la conscience individuelle (Labarriere, 1985) ; la conscience duelle ; la conscience plurielle (collective) (Davy, 1960[1]).

Cette considération est liée à la triade de la liaison à l’acception relative à la conscience (acronyme TLARC). Sur la base de cette interpellation, nous émettons un vœu afin de pouvoir présenter, cette conscience ternaire. D’ailleurs, cette conscience vise principalement un dernier objectif mettant en valeur trois marqueurs de la conscience : la vérité, la réalité et l’authenticité. Pour cette question, nous considérons ces trois éléments essentiels et fondamentaux du dernier objectif qui, à notre avis, constituent l’ultime idéal. À titre illustratif, l’ultime idéal ne peut être atteint que sur la base de la considération, du respect et de la mise en avant de ses fondements, exprimés par le triptyque de la motivation. Rappelons, en effet, trois principes de la motivation : l’intention ; la volonté ; l’action.

Et pour une perspective d’ordre scientifique, la problématique se formule sous cette figuration : quels seraient les marqueurs de l’explication de l’ultime idéal ?

Définition de cette conscience

Dans sa définition, la conscience se comprend en examinant la notion de connaissance, justifiée par l’existence des trois marqueurs que nous essayons de faire valoir dans cette contribution, indiquant ainsi l’orientation d’ordre scientifique, sans sortir de l’apanage des sciences sociales et humaines. La conscience se détermine par : la connaissance, immédiate d’une activité d’ordre psychique (Berkeley, 1920) ; la connaissance, liée à la spontanéité (Berkeley, Ibid.) ; la connaissance, pour le hâtif par rapport à ce qui interpelle l’esprit (Berkeley, Ibid.).

La connaissance (Farouky, 1996) se définit se présentant comme intuitive (Neyraut, 2014), immédiatement réflexive (Carnus, Mias, 2013) ou interrogative. Par cette connaissance intuitive et/ou la connaissance immédiatement réflexive, l’Humain, femme ou homme, offre la possibilité d’imposer son existence dans le milieu auquel il appartient. Puis, il formule l’existence de la place qu’il occupe, sans écarter son statut, pour se faire valoir. Et en dernier lieu, il confronte son existence socio-psychologique et anthropo-historique par rapport à son environnement socio-sociétal.

Par ailleurs, la conscience d’un humain (In supra) se définit par une représentation psycho-mentale, précise, claire et nette, celle de son existence dans le milieu socio-culturel de son appartenance. La conscience reste étroitement liée à l’Homme, sans distinction du genre, à son existence pure et simple et enfin, sa présence demeure impliquée dans le monde extérieur par rapport à soi. La conscience (In supra) a, selon nous, deux niveaux principaux dont le premier est celui de la réflexion collective (conscience plurielle), le deuxième niveau est celui de la dyade qui unit deux personnes, qu’elles soient des êtres, vivant ensemble, travaillant ensemble et/ou discutant ensemble. Ces niveaux restent liés à la réflexion mentale et pour cette raison, ces niveaux nous conduisent à parler d’un triptyque de la conscience.

Le triptyque de la conscience

Selon nos différentes recherches, la conscience humaine est une approche d’ordre socio-psychologique, d’ordre mental et d’ordre moral. Elle met en relief la place et le statut de la connaissance chez l’être humain, l’importance pour un être animé principalement par son moral, lié au psychique et à sa logique réflexive. Elle rappelle les trois connaissances : la connaissance de l’état psychologique ; la connaissance des actes de l’Homme ; la connaissance des valeurs socio-humaines.

Nous symbolisons ces trois connaissances (Berkeley 1920) par une représentation graphique d’implication triangulaire afin d’assurer une place respective à chacune des connaissances énumérées plus haut. Seront à noter, également, l’interdépendance, la continuité et la complémentarité. Pour cette raison, nous pouvons insister sur l’existence d’un centre de gravité que nous désignons par le centre d’intérêt, appelé conscience humaine.

 

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Graphe n°01 : représentation graphique de la conscience humaine

 

Cette représentation, socio-psychologique, morale et mentale, implique toute l’humanité dans son existence par rapport aux groupes sociaux, aux environnements socio-culturels et surtout à un milieu socio-sociétal. La conscience humaine, comme son nom l’indique, implique l’Homme, à l’âge de l’acceptabilité d’être convaincu de la mise en avant de sa place parmi ou par rapport à autrui : cette situation conduit à une interpellation que nous jugeons utile nous amenant à parler du triptyque du soi –même en raison de l’interrelation entre les connaissances qui seraient principalement liées à l’Homme ; évocations ci-dessus.

Le triptyque du soi-même

Sur la base de la définition et le triptyque de la conscience, ces recherches ont mis en rapport les éléments marqueurs de l’objet de notre intention d’étude. Ils sont au nombre de trois marqueurs désignés par : le marqueur de l’existence (Raviolo, Le sens de l’existence, 2018) ; le marqueur de la présence (Salignon, 1996) ; le marqueur de l’imminence (Raviolo, L’imminence de la coïncidence, 2018).

Comme pour le triptyque de la conscience, le triptyque de soi-même met en avant l’interrelation de ces trois marqueurs afin de faire intervenir la centralité de la question, exprimée par le vocable que les sciences sociales et humaines étudient, analysent et expliquent. Ci-dessous une représentation graphique expressive par le triangle du soi-même.

 

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Graphe n°02 : représentation graphique du triangle de soi-même

 

En effet, la conscience se comprend, se définit et se matérialise par l’accomplissement imminent de la prise de décision (Dehaene, 2015) de l’ultime idéal que nous cherchons à présenter, expliquer et faire valoir.

L’ultime idéal : vision et attente

L’ultime idéal (Elie, 2004) se définit, à notre sens, par une triade faisant appel à ces trois éléments, interdépendants et complémentaires. Le premier élément fondamental porte sur l’état de la réalité, avec l’intention d’y atteindre à vérité exprimée par la conscience, qu’elle soit individuelle, duelle ou plurielle. Sur la base de la réalité, la vérité présente la notion du processus de la continuité jusqu’à atteindre le niveau de l’authenticité. L’authenticité, se trouvant à troisième place, garantit cette interdépendance et le signe de la complémentarité, exprimée par : la réalité (Ponet, 2011) ; la vérité (Ogilvie, 2007) ; l’authenticité (Cravatte, 2007).

Dans l’interrelation, ces trois éléments fondateurs de l’ultime idéal se trouvent confronter à l’explication de l’un par la définition de l’autre. Il s’agit en effet de trois combinaisons à savoir les dyades socio-anthropologiques de l’ultime idéal, stade suprême de la conscience tant individuelle que duelle ou collective : réalité, vérité ; réalité, authenticité ; vérité, authenticité.

Cette triade se poursuit par l’acheminement de la transmission du message de la conscience jusqu’à atteindre ce stade suprême de l’ultime idéal représenté ci-dessous par ce triangle d’interdépendance de l’ultime idéal.

 

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Graphe n°03 : représentation graphique du triangle de l’ultime idéal

 

Par ces mots, les sciences sociales donc humaines montrent les marqueurs de l’ultime pour lui assurer sa durabilité et son acceptabilité et sa pérennité. Dans ce cadre, convenons que l’explication de l’ultime se définit par les mots de l’apanage des synonymes tels que : le dernier ; le final ; le terminal.

Cette triade d’ordre synonymique nous conduit à faire valoir le définitif afin de lui assurer le dernier stade, dit le stade suprême, celui de la finalité impliquant la conscience dans l’extrême, une situation de la prise de position : position, appuyée par les principes du faire valoir, ne pouvant s’expliquer que par l’ultime idéal. Et, par ses marqueurs, l’ultime ne peut être atteint que sur la base du respect des principes de l’acceptabilité de la triade de l’ultime idéal que nous désignons par les trois éléments interdépendants qui sont représentés par le triangle de l’ultime idéal : la réalité ; la vérité ; l’authenticité.

La question de cette triade d’ordre interdépendant et complémentaire insiste sur la mise en avant de la place de l’ultime idéal soit le stade suprême de la conscience ; cela établi dans un ordre décroissant pour les uns ou dans un ordre croissant pour les autres. En effet, cette question doit nous interpeller afin de nous rappeler la perception de la conscience en général.

La perception de la conscience

La perception de la conscience (Press, 1999) interpelle pour pouvoir insister sur le rapprochement existant entre les deux notions mais surtout pour rappeler le sens, l’explication et la portée de l’une par rapport à l’autre. Puis, nous évoquons les trois éventuels rapports : le rapport entre la perception et la conscience (Press, Id.) ; le rapport entre la perception consciente et la perception inconsciente (Buisard, 2015) ; le rapport entre la perception consciente et la conscience relative à la perception.

Dans ce cadre, Michel Buisard parle de la perception consciente et de la perception inconsciente (Press, Id.) afin de mettre en valeur le rapport entre la perception (Luyat, 2014) et la conscience (Renaut, 2006). Il cherche à comprendre la définition de la notion de la perception et nous la rapporter afin de d’inviter les spécialistes des sciences sociales et humaines à repenser la notion du rapport et du rapprochement existant entre la conscience et sa perception. (Buisard, 2015) Éric Gilbert accorde l’importance à la dyade langage et perception. (Gilbert, 2019) Et, il demande à ce que cela soit pris au sens large du terme tout en rappelant le travail de Aker Viberg, ce chercheur qui suggère une classification des verbes de perception en deux principales catégories.

La première catégorie. La distinction se fait par ce que nous appelons la dyade de la différence et de la distinction (acronyme : 3D), définie par la socio anthropologie du versus : existence vs absence. Cette question touche l’« agentivité du sujet percepteur. » (Gilbert, Id.) Il conduit à l’une des deux possibilités : renvoi à une activité, exprimée par les verbes regarder, écouter (Gilbert, Id.) ; renvoi à une expérience, exprimée par les verbes voir, entendre (Gilbert, Ibid.).

La seconde catégorie : Il s’agit, en effet, des verbes qui sont orientés vers le phénomène perçu. Pour rester dans le cadre de la socio anthropologie du versus, Aker Viberg, selon Éric Gilbert, oppose « les copules sensorielles (sembler, avoir l’air) » aux « verbes ou paraphrases de perceptibilité (être visible) » et aux verbes sensoriels (briller, choyer). » (Gilbert, Ibid.)

Quant à Thierry Ruchot (Ruchot, 2019), la différence entre les verbes de perception amène une distinction entre les trois typologies des verbes de perception, à savoir : les verbes de la perception active, donc volontaire : de type regarder (Ruchot, Id.) ; les verbes de la perception passive, donc involontaire : de type voir (Ruchot, Ibid.) ; les verbes qu’il désigne par « orientés à partir du phénomène » (Ruchot, Ibid.).

La conscience dont il est question dans ce cadre se rapporte à la conscience ternaire qui regroupe des éléments communs et des éléments différents pour parler de : 1) la conscience (Renaut, 2006) individuelle, étroitement liée à une seule personne ; 2) la conscience (Renaut, Id.) duelle, rappelant la conscience chez deux personnes (couple, mariés, tandem, etc.) ; 3) la conscience (Renaut, Ibid.) plurielle qui n’est que la conscience collective.

 

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Graphe n°04 : représentation graphique du centre d’intérêt de la conscience ternaire

 

Quel que soit cette conscience, individuelle, duelle ou plurielle, nous insistons sur la question de l’objectif et surtout ce que nous appelons l’ultime idéal : le stade suprême du dernier objectif de la conscience ternaire. L’une ou l’autre de ces consciences, nous conduit à faire valoir le centre d’intérêt de la conscience ternaire.

Dernier objectif de la conscience ternaire : l’ultime idéal

Parler du Dernier Objectif de la Conscience Ternaire, c’est de rappeler le dernier stade de l’ultime, la finalité de la conscience pour pouvoir atteindre l’idéal. D’ailleurs, l’idéal s’exprime par la parfaite conception, la conception de l’excellence dans un esprit réaliste.

Ce dernier objectif de la conscience, qu’elle soit individuelle, duelle ou plurielle, se confond avec la perception d’un idéal perfectif. Cet idéal met en compétition ce que nous appelons les valeurs de l’Humain de la perfection et d’un idéal féminin ou masculin : valeurs en trois éléments précis de définitions courantes qui sont d’ordre moral, psychique et mental, soit : l’impeccable ; le réussi ; l’admirable.

Sur la base de cette interrelation, compétitivité et complémentarité, il peut être soutenu que le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire n’est faisable, maitrisable et réalisable que sur la base de l’existence des fondements de l’ultime idéal que nous expliquons par le triptyque de la motivation.

Fondements de l’ultime idéal : le triptyque de la motivation

Sur la question des fondements, nous renvoyons le lecteur à nos différentes contributions portant sur le triptyque de la motivation. Pour cette raison, nous cherchons à rappeler les principes de la motivation, exprimés par expressions complémentaires : l’intention ; la volonté ; l’action.

Quant à mieux accorder l’importance au triptyque de la motivation, notre insistance se montre par et sur la représentation graphique de l’interrelation, la compétitivité et la complémentarité, ces trois éléments-principes. Le triangle est explicite mettant en rapport les trois éléments fondateurs de la motivation et par lui, nous accordons une place essentielle dans la représentation graphique.

 

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Graphe n°05 : représentation graphique du triangle de la motivation

 

Les fondements s’expliquent visuellement par le triptyque de la motivation afin de pouvoir atteindre le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire, exprimé par l’ultime idéal et à cet effet, nous mettons en avant les trois derniers principes pour atteindre l’ultime idéal à savoir : l’intention d’atteindre le stade suprême de la conscience ternaire(Gilbert, Id.) ; la volonté d’aboutir au stade de la conviction de la conscience ternaire (Gilbert, Ibid.) ; l’action de faire valoir l’ultime idéal (Gilbert, Ibid.).

L’ultime idéal en fait, état final à atteindre

L’ultime idéal en fait, est l’état final atteint pour L’ultime idéal nécessite un processus qui répond à la règle des rites de passage (Van Gennep, 1909) définis par Arnold Van Gennep (1873-1957). Les trois phases des rites de passage sont les principes fondamentaux pour passer par les étapes et atteindre le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire que nous désignons par l’ultime idéal. D’ailleurs, l’ultime idéal est synonyme d’un définitif appréciable et magnifiquement accepté dans le cadre du but atteint, sans pouvoir s’éloigner de l’extrême, le plus profond dans l’éloignement et le plus possible par rapport à la vérité, la réalité et l’authenticité de la conscience vis-à-vis de ces trois notions aisément concevables que sont : l’impeccable ; le réussi ; l’admirable .

Le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire vise donc, principalement, l’ultime idéal pour atteindre le stade ou le niveau de la perfection par rapport aux principes de la conscience : qu’elle soit individuelle, duelle ou plurielle. L’idéal en question est synonyme de la triple perfection ou parfaite satisfaction, morale, psychologique et mentale. L’ultime idéal peut se confondre avec la parfaite satisfaction dans un cadre précis de l’ordre pratique vis-à-vis des trois éléments sociétaux : la mentalité convaincante ; la moralité humaine d’ordre ciblant ; l’éthique d’ordre pratique du respect.

Il s’agit, en fait, de la considération et de la finalité d’un comportement humain exemplaire répondant, aussi, à des bons sentiments mêlant la conviction de l’esprit et l’aspiration du bon moral.

Une réponse pour le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire sera cette mise en avant d’un modèle, parfaitement atteint, socialement apprécié et encouragé intellectuellement. D’ailleurs, les sciences sociales et humaines, dans leurs différentes disciplines et spécialités, étudient les idéaux, dans leur définition, leur portée et leur orientation respective. Cette question liée à la socio-anthropologie du versus conduit à faire se mémoriser les principes anti-idéaux tels que l’Humain, cet homme imparfait, ce vulgaire acteur social et cette abominable personne de l’environnement socio-sociétal. La motivation, comme la persévérance, la responsabilité et l’implication, sont des efforts conjugués de l’Humain, femme ou homme, pour atteindre le Dernier Objectif de la Conscience Ternaire, exprimé, expliqué et justifié par l’ultime idéal. Pour appuyer l’idée de la motivation, l’ultime idéal vise principalement le renforcement de l’esprit critique, la mentalité de la perfection et l’état d’esprit des qualités et des valeurs de l’être humain.

Quand, L’ultime idéal, en fait, est l’état final atteint, promettant une continuité, une durabilité, et une pérennité du bon moral.

Bibliographie

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Notes

[1] Émile Durkheim lui attribue le sens d’une autorité morale.

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