Bernard Troude
L’humain n’est pas perdu à la faute : il est condamné à l’effort ininterrompu pour ne pas y succomber, pour ne pas rester dans l’erreur, pour ne pas accumuler les échecs et se rendre victorieux de ses pressentiments et de ses désirs de découvertes.
Read MoreClara Surel
L’une des façons de définir l’erreur est de la décrire comme une action regrettable, une maladresse ou encore un manquement. Les conventions obligent à ce qui y est exprimé, mais à la suite que l’équité, l’usage ou la loi donnent à l’obligation d’après sa nature. A ceci près : sommes-nous tous capables d’assimiler cette notion de convention entre ce qui est dit, ce qui est entendu, ce qui est ressenti. Peu importe les lieux et les circonstances, d’indiscutables cicatrices sont visibles. Cela comprend le parler et l’écouter en fonction de la société où se trouvent les protagonistes. L’intégralité de la causerie se risque dans ce « comme si » employé en droit : le réel n’est plus, ainsi, « purement » le réel puisque interfère dans sa perception l’imagination. L’imaginaire juridique modifiant la réalité légale afin de lui insuffler certaines valeurs.
Read MoreCôme Bommier
L’erreur médicale découle nécessairement d’une décision médicale. Celle-ci dépasse le champ du savoir opérationnel, autant que la décision politique dépasse le champ de la santé publique. Ces espaces ne s’emboîtent pas mais se chevauchent. Lorsqu’ils sont mal définis, ils peuvent être assimilés et donc détournés. C’est une des observations que l’on a pu faire à l’occasion de la pandémie de COVID-19 : poussés à prendre des positions, les médecins se sont engagés au-delà de leur champ de compétence ; réduit à la technique, le raisonnement médical a vacillé.
Read MoreMaria Mailat
Notre approche est une flânerie à la manière d’un ancien chiffonnier qui déniche dans les lectures, les voyages, les contes et les histoires de la vie, les erreurs qui s’y glissent et déplacent, parfois, le corps, le regard ou quelques notes de musique.
Read MoreMustapha Guenaou
L’erreur, thème d’actualité, bien qu’il soit très ancien dans l’histoire et la mémoire, qu’elle soit individuelle, duelle ou collective comme définit par Maurice Halbwachs dans ses deux savants ouvrages : « les cadres sociaux de la mémoire » et « la mémoire collective ». Sur la base de cette question, nous ferons valoir quelques points d’ordre sociologique, anthropologique, historique et mémoriel et socio-anthropologique pour ne pas sortir du domaine des sciences sociales et humaines. Cette contribution entre dans le cadre d’une série de recherches et travaux de terrain, effectués dans le Tlemcenois.
Read MoreDouha N-Sira
Peut-être serez-vous un peu déçu avec ce qui va suivre ? Mais c'est que, voyez-vous, le monde des erreurs de scénario donc dans un film se divise selon moi en deux catégories : les erreurs involontaires, et les volontaires ! Deux ou trois films viendront dans cette recherche appuyer le fait que toute représentation doit faire admettre des erreurs en bien ou en mal conservées dans la diffusion de l’œuvre.
Read MoreNoubi Aziz
La technique numérique est autant un moyen de création en soi que de transcodage des données importées au moyen d’interfaces. L’image numérique, qui intéresse surtout les arts visuels, peut en fait être produite soit par un calcul purement informatique, transposant des valeurs mathématiques en pixels visualisables à l’écran, soit à partir d’une image déjà existante (peinture, vidéo, photographie, mais aussi objets réels) qui est alors acquise à l’aide de numériseurs, caméras numériques, etc. mais les internautes ou les participants ne sont pas, obligatoirement, des ingénieurs ou des connaisseurs exceptionnels en matière de technologies numériques.
Read MoreRaymond Guy
Nous sommes bombardés d’informations via les algorithmes sur nos écrans et dans les médias sociaux qui viennent influencer nos préférences et s’imposer dans la prise de décisions. Il s’agit de prendre quelques tournants erronés et nous sommes lancés dans la brousse des fausses vérités et de la polarisation. Autant les réseaux d’informations sont ramifiés, nous suivons un parcours linéaire qui enchaîne des sources d’informations crédibles avec des bribes de désinformation fournies par les contestataires de la science probante et les institutions aux idéologies intransigeantes. Qu’en est-il de notre capacité d’assimiler cette masse de données et d’en faire le tri pour retrouver un parcours libre du biais induit par l’erreur de raisonnement? Dans ce contexte, l’individu a tendance à faire un choix binaire entre « moi » et « autrui » au détriment du « nous ».
Read MoreKaïs Bouattour
Participons-nous en Art traditionnel et en Art numérique aux intelligences créatives et réactives ? Voilà une métaphore sur ce sujet: nous ne sommes que rarement intéressés et interrogés, mais savez-vous qu’avant même de taper dans une balle - la lancer ou la retourner - la définition de son trajet déterminera une courbe une courbe bien estimée et caractérisée par sa forme, son volume : courbe nommée parabole. En fonction de votre force exercée et de la direction du lancer, les deux éléments fondamentaux, vous serez à même de situer et remplir l’objectif en atteignant le point désiré sur la surface.
Read MoreOmar Taktak
Avec la progression de l’univers et même l’innovation technique, le numérique, les technologies de l’information et de la communication sont toujours en évolution. En fait, le numérique a changé nos activités et nous ne pouvons pas nier que l’usage des Smartphones, les réseaux sociaux, les jeux et d’autres outils innovants ont provoqué des changements sérieux, notamment, dans les comportements de nos enfants. Ces supports numériques qui sont toujours en évolution, représentent un facteur profond dans le développement éducatif des enfants qui leur permettent de tisser des liens, de dialoguer et d’échanger entre eux sur les bonnes pratiques, mais n’oublions pas que ces outils peuvent les mettre en difficulté ; donc à « l’erreur » : une étape nécessaire de l’apprentissage de l’enfant.
Read MoreMarc-Williams Debono
En science comme en poésie, une forme de transculture est à l’œuvre qui intègre et dépasse l’erreur de Descartes, montrant le rôle prépondérant des émotions et de la non dualité entre un corps agissant et un esprit apprenant dans tous les actes et non-dits humains. Elle lutte contre le flux permanent d’informations sémantiques tronquées délivré par une société sourde aux cris des artistes, des veilleurs et des sensitifs au détriment d’une aseptisation de la langue et d’un certain degré d’homocratie. Nous montrons ici, sans nommément citer cette erreur, la nécessité d’un langage commun et les conséquences désastreuses que ces dénis ont sur la construction de nos équilibres. À l’image d’une société technologue et cybersémiotique ne mesurant pas l’urgence de plastir la langue au lieu de la plastiquer, de ne pas systématiquement occulter la valeur du sacré ou de l’émotion pure, de refuser les nouvelles écritures et le tiers inclus, il est temps de prendre en compte les nœuds gordiens comme les rapports d’architectures dans leur globalité.
Read MoreBernard Troude
Imaginons ce schéma de l’erreur devenant cet outil précieux pour une démarche compréhensive en introduisant que tout raisonnement didactique sera limité selon trois principes : dimensionnel, culturel et cognitif. Certains humains semblent surtout actifs pour insérer dans leur comportement habituel le sujet des biais cognitifs ou plutôt des tentations de fausses références. Il est donc des phénoménologies mentales - comme toutes les erreurs - qui échappent à nos consciences directes. Cependant ignorer les neurosciences serait une erreur pour l’avenir en sciences sociales de nos compréhensions. En ce sens, la sociologie cognitive se conçoit sur une identité et les programmes de travaux de psychologues qui, sur les questions de cette erreur, permettra un point de vue sans pour autant en accepter toutes les conclusions.
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