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Art versus Société : l'art doit changer le monde / Sous la direction d'Hervé Fischer / Vol.18 N.3 2020

L’intime voyance humaine : les étoiles dans la poche

Orazio Maria Valastro

magma@analisiqualitativa.com

Sociologue mythanalyste, chercheur indépendant, formateur et consultant en autobiographie, spécialisé dans l’imaginaire de l'écriture autobiographique, il est né à Catane en 1962, où il réside actuellement, après avoir vécu en France pendant plusieurs années. Il a étudié la sociologie en France, a obtenu son diplôme de maîtrise à la Sorbonne, à l’Université Paris Descartes, et son doctorat de recherche à l’Université Paul Valéry. Il s'est perfectionné en Théorie et analyse qualitative dans la recherche sociale, à l’Université La Sapienza de Rome. Il a fondé et dirige en qualité de directeur scientifique M@GM@ Revue internationale en Sciences Humaines et Sociales, et les Cahiers de M@GM@ édités par Aracne de Rome. Dirige les Ateliers de l’Imaginaire Autobiographique de l'Organisation de Volontariat Les Étoiles dans la poche, et il a crée Thrinakìa, le prix international d'écritures autobiographiques, biographiques et poétiques, dédiées à la Sicile, et les Archives de la mémoire et de l’imaginaire sicilien, participant au réseau européen d'archives autobiographiques (European Ego-Documents Archives and Collections Network). Aux Ateliers de l’imaginaire autobiographique, le projet d’animation sociale et culturelle créé et dirigé par le sociologue Orazio Maria Valastro, a été remis le prestigieux prix international Chimère d’Argent 2019. Affilié à la Société Internationale de Mythanalyse (Montréal, Québec-Canada), ses recherches portent principalement sur la pratique contemporaine de l’écriture autobiographique, sur l’imaginaire dans l’écriture de soi, et l’imaginaire de la mémoire collective et des patrimoines culturels immatériels, étudiés comme expression privilégiée pour comprendre les relations humaines et la société.

 

Abstract

« Les étoiles dans la poche » : raconter l’expérience de cette association de volontariat autobiographique, c’est restituer une recherche transformatrice, personnelle et collective sous le signe fabulatoire d’un récit de vie qui nous parle d’étoiles prises dans le ciel pour les partager avec les autres dans des moments paisibles. Ce récit a donné naissance à une pratique d’écriture où l’existence devient une pensée sur la vie, génératrice de solidarité fondée sur l’amour et la reconnaissance mutuelle de soi et de l’autre. L’écriture autobiographique invite à la fabulation mythique : elle sollicite une intuition intime, elle ouvre les yeux à un autre regard capable de voir au-delà de notre conscience ordinaire de la vie quotidienne. Elle permet de se reconnaître et de se retrouver soi-même dans les confluences réciproques de l’existence.

 

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Daniele Bisicchia, Ateliers de l’imaginaire autobiographique, 2012. Atelier expérientiel : imaginer pour comprendre le monde. L’expérience de l’errance dans la créativité autobiographique : en collaboration avec le Lycée artistique d’État Emilio Greco de Catania.

Évocations

« La créativité est nécessaire

au sein d’une recherche énervante

aucun moment se ressemble

au rétrécissement de notre temps

et ils s’étendent presque comme par magie

les souvenirs d’instants saisissants

dévisager un dialogue ininterrompu

assiège incessamment l’esprit

explorant méandres errants

recelant vanités froissées

l’horloge tourne et vacille

l’âme devient inquiétante

quand la vie est peinte

pour la peser avec l’existence ».

Maria Gemma Bonanno[1]

 

L’esthétique de l’écriture du corps autobiographique

« La perception d’être vivante ne s’est pas révélée soudainement mais par petites entailles ; ce sont des souvenirs, des sensations, des phrases, des odeurs, des couleurs, ensemble ils ne construisent pas un environnement, un visage, mais plutôt une sensation et c’est celle du malaise, du besoin refusé, du vide infranchissable » (Donata Musumeci)[2].

 

« Les étoiles dans la poche »[3] : raconter l’expérience de cette association de volontariat autobiographique[4], c’est restituer une recherche transformatrice, personnelle et collective sous le signe fabulatoire d’un récit de vie qui nous parle d’étoiles prises dans le ciel pour les partager avec les autres dans des moments paisibles. Ce récit a donné naissance à une pratique d’écriture où l’existence devient une pensée sur la vie, génératrice de solidarité fondée sur l’amour et la reconnaissance mutuelle de soi et de l’autre.

 

« J’ai lu Antonino avec les yeux du cœur, ceux qui sont allergiques aux banalités, à la superficialité sans âme, qui pour vivre sont condamnés à n’apprendre que des morsures vivantes de la vérité. J’ai lu Antonino en marchant en lui et souvent en trébuchant sur mes propres trébuchements, mes propres sauts périlleux, avec cette même mémoire angoissante de la force des brutes et de la fatigue de la vie. J’ai lu Antonino en me souvenant de tous mes voyages à vide, et de ces éternelles salutations de spectateur soupirant lors des départs des autres, implorant des saints sans paradis de transformer la vie. J’ai lu, respiré, mangé, bu Antonino, et mon estomac a protesté contre les coups de poing, espérant les caresses qui m’apporteraient le repos d’une bonne santé, discrète, mais au moins supportable. J’ai lu Antonino et l’émotion qui a saisi ma poitrine m’imposait l’urgence de pleurer. Avec les muscles de la survie, j’ai farfouillé dans l’affection et ressenti le désir absolu d’un câlin. J’ai arrêté de lire Antonino et j’ai fermé les yeux dans mes yeux. Et dans l’obscurité, là où la résilience gravite, j’ai éprouvé le plaisir de l’embrasser. Je te veux tellement de bien, Antonino » (Pino Roveredo, Prix Campiello, 2005)[5].

 

Ces étoiles scintillantes dans l’obscurité de la nuit depuis les lieux désertiques de la souffrance et de la solitude, depuis les moments sombres de nos existences, pourrai-je me confier à elles lorsque j’écris en quête d’amour de moi-même, des autres et de la vie ? Il appartient à chacun d’en juger. De se demander si la recherche intime de soi-même et du monde est légitime face à l’impondérabilité de la vie, et si ces écritures autobiographiques à la lumière des étoiles, ce patrimoine immatériel d’histoires inconnues à partager au sein d’une archive vivante[6], ne sont pas génératrices d’une nouvelle compréhension du monde et de l’humanité.

 

Il faut toutefois, pour réconcilier ces représentations du monde individuelles, créatives, poétiques, émotionnelles et spirituelles, entretenir une certaine résistance face à la rigidité des savoirs et des pratiques sociales établis, peu enclins à laisser émerger la conscience méditative de ceux qui découvrent dans l’écriture autobiographique un nouveau rapport au sensible, une nouvelle présence poétique au monde. Chacune, chacun est une personne singulière qui va découvrir son corps autobiographique dans l’expérience esthétique de l’écriture, en résonance affective et cognitive de son intimité avec le monde. Le corps autobiographique[7] à travers l’écriture et la peinture accède à la vie pour la peser à l’aune de sa propre existence.

 

Les récits de vie sont des œuvres d’écritures inconciliables avec le monde tel qu’il va ; au mieux des insertions instables dans l’existence quotidienne collective. Il est difficile mais précieux de partager des identités narratives en quête de solutions vitales. C’est en configurant l’histoire de soi comme un corps autobiographique, en formes narratives organisant la fabulation de notre relation au monde, qu’il est possible d’accéder à une compréhension précognitive et préconsciente de l’existence de l’existence pour la réenchanter moyennant la richesse de significations engendrée par la nature dynamique de la mise en récit d’une histoire de vie racontée sous forme de texte. Écrire sa vie, c’est devenir le héros d’une quête existentielle qui permette l’accomplissement et la reconnaissance de son identité, malgré les obstacles ou les chemins de traverse, avec le désir de demeurer identique à soi-même tout en accueillant les mutations de la vie.

 

La sincérité du biographe de sa vie, toujours infidèle à sa propre histoire, n’atteindra jamais l’authenticité de son existence. La vie et l’écriture, bios et graphein, la narration de l’existence d’une personne et de son monde, nous engagent sur un chemin hasardeux, où il est difficile pour chacun d’établir une cohérence entre son expérience vécue et sa compréhension du monde. Les héros des écritures autobiographiques ne refont pas le voyage de leur vie sur leurs mêmes pas. La blancheur des pages les appelle à la rédemption et à une renaissance face aux obstacles et aux difficultés de la vie qu’ils se remémorent. Elle invite chacun, ne serait-ce que timidement, à transcender subjectivement son expérience quotidienne pour embrasser un nouveau désir éthique du vivre ensemble.

 

La fabulation de leur rapport à soi révèle une humanité déchirée entre proximité et distance de soi-même et du monde, entre culture matérielle incontournable d’insertion économique et culture spirituelle de la vie émotionnelle et intellectuelle. La dimension esthétique de leur narration transforme ces figures humaines en héros de leur propre écriture. C’est dans la tension entre eux-mêmes et le monde tel qu’il va qu’apparaît la possibilité d’une nouvelle poésie du monde. La voie éthique de l’écriture relève de l’héroïsme du corps autobiographique : « Grand-père, que dois-je faire pour ne pas mourir ? Lui, m’embrassant, me dit : tu meurs quand tu arrêtes de respirer. Toi, tu respires fort, Ninì, ainsi tu ne meurs pas ». « Antonio, cet homme doux, courageux et libre, de cette liberté qui vit d’amour et de pureté. Tic-tac … » (Antonino Giordano)[8].

 

La divergence poétique du corps autobiographique engendre une conscience créative, qui aide la vie à se faire comprendre et aimer.

 

C’est le premier pas intimiste sur la voie d’un art mythanalytique : « notre imaginaire vital imprime sur notre rêve d’une vie autre, future, une image lumineuse à la mesure des ombres de notre passé » (Hervé Fischer)[9]. Le corps autobiographique à l’œuvre nous fait découvrir l’incomplétude d’une humanité, contradictoire, incohérente, confrontée à son plus grand échec : l’auto-centrage égoïque auquel la société nous soumet bloque notre conscience des modèles héroïques du sacrifice et de la rédemption. Ces corps autobiographiques émergeant de l’écriture représentent des œuvres d’art, à la fois humaines et cosmiques. Elles créent un lien existentiel et symbolique avec soi-même, les autres et le monde.

 

Le deuxième pas intimiste de cet art mythanalytique relève de l’héroïsme du corps autobiographique. Il exige un courage sans conquêtes ni victoires, mais qui trace un chemin poétique jusqu’aux rivages inexplorés de la vie, ceux d’une éthique de la rencontre et de l’écoute sensible, de la réciprocité et de la solidarité.

 

C’est de la divergence entre les conditions historiques de l’indépendance des individus au sein de leur communauté, et les conditions alternatives d’une pleine réalisation de la personne, que naît l’appel au renouveau de l’expérience individuelle que nous ressentons dans le désir de renaître sous une nouvelle forme. Et de ce foisonnement créatif de multiples renaissances possibles, qui demeurent encore informes, jamais complètement achevées, souvent même à peine esquissées, émergent les interrogations de la vie individuelle et collective que nous avons explorée. L’observation mythanalytique du corps autobiographique, auquel l’écriture tente de donner forme littéraire ou picturale, telle les images reproduites dans ce texte, invite à déchiffrer ce qui s’esquisse dans sa pure mutabilité, dans les blessures non résolues ni cicatrisées, en vue des joies de la vie dans la sérénité de la beauté.

 

L’art mythanalytique n’est pas une psychanalyse des images en quête de leur pathologie ou de leur léger effet de « narcose inoffensive par rapport à la dure réalité de la vie », comme Freud décrivait l’art. À chacun(e) la liberté de découvrir dans ces illustrations des Ateliers de l’imaginaire autobiographique les portes qu’ont rencontrées leurs auteur (e)s et qu’ils ont su ouvrir pour découvrir une nouvelle présence poétique de leur vie dans le monde. À chacun(e) d’ajuster sa longue vue pour regarder dans le ciel les étoiles scintillantes qu’il ne voyait plus dans sa poche, de redécouvrir les reflets intimes de ces étoiles devenues trop lointaines et qui réilluminent leurs visages, d’imaginer la métamorphose en papillon de leur corps autobiographique libéré du cocon dans lequel il avait clôt le monde, d’applaudir aux joyeux sauts des dauphins qui surgissent de la mer devant nos yeux quand le soleil s’y couche pour resurgir demain, de percevoir les senteurs oubliées des terroirs de nos naissances et de renaître dans nos corps autobiographiques enivrés.

 

Les narrations sensibles du corps autobiographique libèrent dans le mouvement de l’écriture une poésie de l’existence qui surprend le sentiment de notre identité dans sa balance avec l’altérité. Notre présence au monde s’étaye ainsi dans l’espace et le temps propices de l’écriture qui nous distancie des choses du monde. Les événements que nous revivons, que nous transfigurons dans un corps autobiographique, font de la vie une œuvre d’art, une épiphanie de l’existence. La conscience intentionnelle est en suspens. Nous découvrons la possibilité d’une expérience d’autoréflexion sensible et de régénération, qui ouvre la voie à une co-émergence de soi au monde.

 

Quelque chose d’extraordinaire émerge de la conscience habituelle de l’espace et du temps vécus : l’intuition d’une nouvelle présence à soi et au monde. L’écriture autobiographique ne nous situe pas dans l’entre-deux de la vie et de son histoire, comme les personnages que décrivent les romanciers de la modernité ou les héros homériques lorsqu’ils laissent derrière eux les vicissitudes de la vie, ou les fictions de pure imagination. De la difficulté d’écrire la singularité de sa vie, du désenchantement de son récit peut naître la douleur ou l’enchantement qui nous met en résonance avec les souffrances ou les vertus du vivre ensemble de l’humanité.

 

L’écriture autobiographique se développe en scénarios paralysants ou régénérateurs. Elle nous oblige à choisir entre les métaphores d’une immobilité existentielle et celles d’une renaissance qui engendre images et mutations. Elle se referme sur l’égoïsme mental ou s’ouvre à l’esthétique de la vie. Elle exige une exploration existentielle des angoisses et des merveilles de la vie.

 

En quête de ce chemin génératif de l’écriture, je lis : «Ma chance est d’avoir beaucoup d’amour autour de moi et le don de l’écriture. Je voulais vous dire que le serpent est en train de changer de peau » (Lorenza Di Pasquale)[10].

 

L’écriture de cette nouvelle présence au monde n’est pas seulement un effet d’esthétique. Elle s’incarne dans un corps autobiographique qui sollicite la conscience au-delà de l’expérience quotidienne. Nos vies sont suspendues et se questionnent. C’est ce que j’ai appris dans les Ateliers de l’imaginaire autobiographique. Et je sais maintenant que cette recherche intime doit se poursuivre bien au-delà d’un regard théorique examinant de manière abstraite la réalité existentielle.

 

Dans cet état d’urgence réitérée où nous vivons, confrontés à une épidémie affolante et aux ambiguïtés du récit médiatique qui l’accompagne, nous sommes contraints de redéfinir les rythmes de la vie quotidienne, individuelle et collective. Désorientés par l’urgence sanitaire nous sommes confrontés à un deuxième virus, celui d’une épidémie informatique, un nouveau type d’infodémie sociale génératrice de peurs indistinctes. Nous découvrons la précarité vitale de la condition humaine.

 

Les expériences que nous vivons révèlent toutes nos fragilités. Lorsque nous pensons aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui saisis par l’inquiétude de notre condition humaine, nous redécouvrons la signification dramatique des récits mythiques où des divinités avaient le pouvoir lors d’événements extrêmes de se métamorphoser eux et les humains, de changer de corps et de renaître. Cet héritage poétique d’une humanité familière avec ses mythes et ses mystères ancestraux nous invite à comprendre les transmutations et les métamorphoses que génère l’écriture autobiographique. C’est dans cette voie intime qu’émerge la préscience de ce qui n’est pas encore présent à la conscience, de ce qui donnera un tout nouveau sens à la vie. Le monde des poètes et des voyants archaïques nous a été symboliquement révélé dans leur aveuglement, lorsque les yeux se tournent vers un monde encore invisible, au-delà de l’expérience immédiate. La clairvoyance humaine intime, suspendue au chaos du temps que nous vivons, nous pousse à être créativement plus présents à nous-mêmes dans l’espace esthétique de l’écriture, à être poétiquement dissidents, à troquer notre fragilité humaine contre une éthique humaine.

 

C’est « la bataille entre l’hybris, la violence inhumaine (égoïque) et le respect éthique », nous suggère Hervé Fischer, nous invitant ainsi à découvrir une poétique humaine qui apaisera nos incertitudes et nos fragilités émotionnelles et sociales dans la compréhension et l’amour de soi-même. Le don de présence que nous nous faisons à nous-mêmes et aux autres, demeure une fabulation, mais qui est capable de nous conduire sur le chemin affectif de la conscience jusqu’à la voix du cœur.

 

L’écriture autobiographique invite à la fabulation mythique : elle sollicite une intuition intime, elle ouvre les yeux à un autre regard capable de voir au-delà de notre conscience ordinaire de la vie quotidienne. Elle permet de se reconnaître et de se retrouver soi-même dans les confluences réciproques de l’existence.

 

Annexes : les Ateliers de l’imaginaire autobiographique

 

« Les étoiles dans la poche » (Le Stelle in Tasca ODV)

Organisation de bénévoles inscrite au registre général du volontariat de la région Sicile à la section éducative et socioculturelle.

 

Les Ateliers de l’imaginaire autobiographique « sont un espace où vous allez faire ressortir toutes les histoires que vous avez ? … Non, ce n’est pas de la psychothérapie. C’est un lieu où vous êtes tous proches les uns des autres, vous donnant force l’un l’autre ? … un groupe d’entraide ? Non. C’est un endroit où les choses lointaines semblent plus proches ? … Non, nous ne sommes pas chez l’ophtalmologiste. C’est un endroit où il y a un professeur qui vous apprend une nouvelle grammaire ? ... Nous ne sommes pas à l’école, non ! C’est un endroit où on joue, même où on colore et on plaisante, et parfois, où on mange aussi des gâteaux ? … Non. Nous ne sommes même pas dans un jardin d’enfants. C’est un endroit où les personnes vont revivre… il ne s’agit pas de séances de spiritisme, vraiment. C’est un endroit où l’on parle une autre langue ? … Non, ce n’est pas un pays étranger ! C’est un endroit où l’on se déshabille ? ... Non, nous ne sommes pas à la mer. C’est un endroit… où j’aimerais demeurer. » (Rossella Jannello, écrivaine autobiographe, Les étoiles dans la poche, 2013).

 

Les Ateliers d’écriture (éditions annuelles en présence et à distance)

L’écriture autobiographique : raconter et écrire sa propre histoire, se trouver et se reconnaître pour aider la vie à se faire comprendre.

Chercheurs de mémoires : atelier pour le recueil d’histoires de vie, récits et souvenirs oraux et écrits d’une personne ou d’un groupe familial.

L’imaginaire dans l’écriture de soi : atelier d’écriture et d’exploration d’une pédagogie de la mémoire et de l’imaginaire.

 

Les ateliers d’écoute sensible de soi et de l’autre

Nautilus : rencontres périodiques de lectures de textes autobiographiques en présence, dans les bibliothèques de la commune de Catania, et à distance.

 

Les ateliers de formation

Séminaires et colloques : partagés avec la communauté des écrivains autobiographes.

Formation annuelle au volontariat autobiographique : animation sociale et culturelle, écoute sensible de soi et des autres, éducation à l’imaginaire, méthodologies autobiographiques et biographiques, patrimoine culturel immatériel.

 

Les ateliers de Thrinakìa

Le prix international d’écritures autobiographiques, biographiques et poétiques, dédiées à la Sicile.

 

Les Archives de la mémoire et de l’imaginaire sicilien

Le patrimoine culturel et immatériel de l’organisation de volontariat Les étoiles dans la poche.

Consultation du patrimoine immatériel : la liste des auteurs, la liste des titres, la recherche par auteur, la recherche par titre, la recherche libre sur l’ensemble des archives.

 

La chaîne YouTube des ateliers de l’imaginaire autobiographique

Accédez à toutes nos vidéos didactiques sur notre chaîne YouTube dédiée : www.youtube.com/c/LestelleintascaOrg/.

Les playlists

Les étoiles dans la poche : organisation de bénévoles inscrite au registre général du volontariat de la région Sicile à la section éducative et socioculturelle.

Archives de la mémoire et de l’imaginaire sicilien : le patrimoine culturel immatériel des Ateliers de l’imaginaire autobiographique.

Thrinakìa : le prix international d’écritures autobiographiques, biographiques et poétiques, dédiées à la Sicile.

Mythanalyse de l’île : la surface de l’espace esthétique vit dans la profondeur de l’écriture.

Poétique insulaire : la poésie, le mythe et l’imaginaire dans la représentation de la vie humaine aux origines de l’insularité poétique.

Lectures autobiographiques en bibliothèque : avec la collaboration de la direction de la culture de la ville de Catania et de la Bibliothèque communale Vincenzo Bellini.

Formation annuelle volontariat autobiographique : une sélection d’invités par Les étoiles dans la poche.

ZoomDay : un espace de rencontre et dialogue.

 

Atelier expérientiel : imaginer pour comprendre le monde

L’expérience de l’errance dans la créativité autobiographique : en collaboration avec le Lycée artistique d’État Emilio Greco de Catania.

 

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Carmela Rapisarda, Ateliers de l’imaginaire autobiographique, 2012.

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Maria Grazia Alecci, Ateliers de l’imaginaire autobiographique, 2012.

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Fabrizio Bossari, Ateliers de l’imaginaire autobiographique, 2012.

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Ian Dumitrescu, Ateliers de l’imaginaire autobiographique, 2012.

Notes

 

[1] Évocations : poème dédié à mon fils Orazio Maria Valastro, publié en langue italienne dans l’anthologie poétique « Le lézard dédie » (Il ramarro dedica : antologia poetica 2016-2018, préface : Joan Josep Barceló i Bauçà, postface : Orazio Maria Valastro, Milano, Lampi di Stampa, 2018).

[2] Donata Musumeci, « Toutes les princesses sont des petites filles » (Tutte le principesse sono delle bambine), pp. 58-72, Thrinakìa, Antologia della 4a edizione del premio internazionale di scritture autobiografiche, biografiche e poetiche, dedicate alla Sicilia, Patti (ME), Edizioni Kimerik, 2021.

[3] Le titre du récit autobiographique qui a donné son nom à l’organisation est tiré de l’autobiographie d’Antonino Maria Santi Valastro, « Traverser la simplicité » (Attraversando la semplicità), publiée en 2007, Catania, Les étoiles dans la poche (Isbn 88-902163-3-6).

[4] Les étoiles dans la poche (Le Stelle in Tasca ODV) : organisation de bénévoles inscrite au registre général du volontariat de la région Sicile à la section éducative et socioculturelle. Les ateliers de l’imaginaire autobiographique, le projet d’animation sociale et culturelle de l’organisation, est dirigé par le sociologue Orazio Maria Valastro depuis 2005.

[5] Note rédigée par l’écrivain italien Pino Roveredo après la lecture de l’autobiographie d’Antonino Maria Santi Valastro.

[6] Les Archives de la mémoire et de l’imaginaire sicilien ont la vocation de devenir une archive vivante, cœur palpitant du patrimoine culturel et immatériel de l’organisation de volontariat Les étoiles dans la poche, associée au réseau européen d’archives autobiographiques de l’EDAC - European Ego-Documents Archives and Collections Network. La liste des auteurs qui ont fait don de leurs œuvres aux Archives de la mémoire et de l’imaginaire sicilien est consultable au lien suivant www.youtube.com/c/LestelleintascaOrg/.

[7] Orazio Maria Valastro, « L’art du corps autobiographique : mythanalyse du souffle sensible de l’écriture de soi », in Hervé Fischer, Art versus Société : soumission ou divergence ?, M@GM@ Revue internationale en sciences humaines et sociales, vol. 18, n. 2. 2002 (Osservatorio Processi Comunicativi - Associazione Culturale Scientifica, Catania) : www.analisiqualitativa.com.

[8] Antonino Giordano, « Ballarò », pp. 187-193, Thrinakìa, Antologia della 4a edizione del premio internazionale di scritture autobiografiche, biografiche e poetiche, dedicate alla Sicilia, Patti (ME), Edizioni Kimerik, 2021.

[9] Hervé Fischer, Préface, « L’art mythanalytique », pp. 27-37, in Orazio Maria Valastro, Poetiche contemporanee del dissenso : immaginari del corpo autobiografico, Roma, Aracne Editrice (in corso di pubblicazione), 2021.

[10] Lorenza Di Pasquale, « Comme des serpents » (Come i serpenti), Atelier d’écriture autobiographique, Édition 2016, Catania, Les étoiles dans la poche.

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